Actualités pour une mobilité durable dans le sport

Du 23 au 26 juillet 2025, Lyon a vibré au rythme des EuroGames, le plus grand événement sportif inclusif d’Europe. Quatre jours , 5 000 athlètes, près de 10 000 visiteurs, 1200 bénévoles et une ambition forte : prouver qu’un événement international peut être à la fois sportif, festif, inclusif… et durable. Chaque détail a été pensé pour réduire l’empreinte environnementale et simplifier les déplacements. Mark Lavoye, directeur des opérations, et Cyprien Jolivet, responsable mobilité, dévoilent pour Mob’Sport, les quatre clés qui ont fait de la mobilité durable un véritable atout pour la réussite des EuroGames Lyon 2025.

1 – Une compétition écoresponsable, c’est d’abord un responsable dédié aux questions environnementales.

Au-delà de la compétition sportive et du message puissant des EuroGames autour de l’inclusion, la diversité et l’accessibilité, les organisateurs de l’édition 2025 en France, ont fait le choix d’afficher dès le départ une volonté de limiter l’impact environnemental de l’évènement et de laisser un héritage durable pour la ville de Lyon et sa Métropole. Cette vision s’est traduite dans la gouvernance du projet et dans l’attribution des fonctions. Un poste de responsable des mobilités, doté d’une feuille de route claire et de moyens adaptés, a été créé au sein de la direction des opérations, pour porter l’ambition en matière de mobilités durables.

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2- Les meilleurs partenaires ne sont pas toujours les plus gros.

Malgré un travail méticuleux de prospection, de négociation et de pédagogie, et en dépit de la position stratégique de Lyon, située au cœur du réseau ferroviaire européen, il n’a pas été possible de convaincre les grands opérateurs ferroviaires d’adapter leur offre. « Finalement, ce sont des acteurs plus petits et plus agiles qui ont fait la différence, » expliquent Marc Lavoye et Cyprien Jolivet. Parmi eux, la plateforme Web Railee a créé une page dédiée à l’événement, pour accompagner les participants dans leurs déplacements. Cette application facilite la réservation de trajets en train à l’échelle européenne en proposant des itinéraires optimisés sur différents réseaux et des solutions de mobilité durable.

3 - En matière de communication, chaque détail compte.

Dès qu’il a été question de mobilités durables pour les EuroGames de Lyon, deux priorités se sont dessinées : venir à Lyon, depuis les différents pays européens et se déplacer dans Lyon pendant l’événement. Pour accompagner au mieux athlètes et spectateurs, ces sujets ont été intégrés dès la conception du site web des EuroGames 2025.

Pour venir à Lyon, un choix fort a été fait : mettre le train au premier plan comme solution privilégiée. « Et il ne s’agit pas d’un simple détail graphique ou une option parmi d’autres, assure Marc Lavoye. Mais bien d’un message assumé, visible dès l’onglet Venir à Lyon : une image de TGV en visuel principal, des explications sur les avantages du train, et un lien direct vers la plateforme Railee pour réserver des trajets optimisés en Europe ». Le bus et l’avion figuraient toujours parmi les options proposées, mais le train était clairement mis en valeur.

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4-  Connaître les infrastructures, c’est bien ; les rendre accessibles, c’est mieux.

« Il n’est pas suffisant de dire aux gens : privilégiez les transports en commun. Il faut leur simplifier la vie en leur donnant toutes les informations pratiques, affirme Cyprien Jolivet. Et si c’est facile, le choix est immédiat. » Pour faciliter les déplacements, chacun des 45 sites sportifs a été répertorié sur une carte interactive, permettant aux participants d’accéder en un clic au meilleur itinéraire, avec le numéro de ligne (métro, tram ou bus) le nom de l’arrêt ou de la station Vélo’v la plus proche. Un véritable travail de fourmi à mener en amont dans un réseau de transport très conséquent. Par ailleurs, près de 500 plans du réseau TCL ont été distribués au village officiel et à l'accueil en gare.

Les EuroGames Lyon 2025 ont relevé le défi : faire rimer sport, fête et responsabilité. Grâce à une vision claire, des partenaires engagés et des outils simples et accessibles, la mobilité durable n’a pas été une contrainte, mais un levier d’expérience et de fluidité pour tous. Cette édition ne se contente pas d’avoir marqué les esprits par ses performances sportives et son ambiance festive : elle laisse une trace durable et un modèle inspirant pour les grands événements à venir, en France comme en Europe.

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Dans le cadre du déploiement du programme CEE Mob'Sport, les porteurs du programme – la SASU MOB’Sport et ROZO – annoncent le lancement d’un appel d’offres visant à sélectionner un prestataire chargé de réaliser l’évaluation qualitative et quantitative des actions menées dans le cadre du programme.

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‍Une évaluation au cœur du dispositif CEE

Le programme Mob'Sport, validé par arrêté ministériel le 2 mai 2024, s’inscrit dans le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Il vise à promouvoir une mobilité durable dans le secteur sportif, en accompagnant les clubs professionnels, les organisateurs de grands événements sportifs internationaux (GESI), et les ligues de sport amateur dans la mise en œuvre d’actions concrètes pour réduire l’impact environnemental des déplacements.

Afin de garantir la pertinence, l’efficience et l’impact réel des actions engagées, une évaluation rigoureuse est prévue. Celle-ci permettra de mesurer les gains énergétiques et environnementaux générés, mais aussi d’analyser la qualité des accompagnements proposés aux bénéficiaires du programme.

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Un cahier des charges structuré autour de 4 lots

L’évaluation attendue est répartie en quatre lots, chacun correspondant à un axe du programme :

• Lot 1 : Sport professionnel
      Évaluation des actions mises en œuvre en lien avec 48 structures sportives professionnelles (clubs et courses cyclistes), tant sur le plan quantitatif (économies d’énergie, réduction des émissions de GES) que qualitatif (pertinence des accompagnements, efficacité des incitations proposés par le Programme).
• Lot 2 : Grands Événements Sportifs Internationaux (GESI)
      Analyse des impacts des actions déployées autour des Mondiaux de cyclisme 2027.
• Lot 3 : Sport amateur
      Évaluation des actions menées auprès de 30 ligues régionales, regroupées au sein de trois CROS, pour favoriser une mobilité plus durable chez les sportifs amateurs.
• Lot 4 : Axe transverse
      Évaluation des actions de communication du programme, leur efficacité, leur portée et leur contribution à la diffusion des bonnes pratiques.

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Un enjeu stratégique pour la transition écologique du sport

Cette évaluation constitue une étape clé pour valoriser les résultats du programme Mob'Sport, identifier les leviers d’amélioration et assurer la réplicabilité des actions sur l’ensemble du territoire. Elle contribuera à démontrer l’efficacité du dispositif CEE dans le secteur du sport et à renforcer l’engagement des acteurs vers une mobilité décarbonée.

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Calendrier

La prestation débutera à la sélection du candidat en décembre 2025 et se déroulera sur toute la durée du programme, à savoir jusqu’au 31/12/2027.

Les candidats ont jusqu’au 05/11/2025 pour envoyer leur réponse.

Comment postuler ?

Vous êtes un bureau d’études en mobilité, un cabinet de conseils ou une structure spécialisée dans l’évaluation des politiques du changement ? Vous souhaitez postuler à l’appel d’offre pour réaliser l’évaluation ? Ecrivez à contact@mobsport.fr pour indiquer votre intérêt pour répondre à l’AO. Le règlement de consultation et le cahier des charges complet vous seront alors envoyés après signature d’un accord de confidentialité.

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Episode 2 - Comment le basket professionnel gère l’augmentation de l’affluence dans les stades ?

Porté par une affluence record et un public toujours plus fidèle, le basket professionnel français vit une dynamique exceptionnelle. Une croissance qui pousse la Ligue Nationale de Basket (LNB) à renforcer ses engagements en matière de responsabilité sociétale et environnementale, avec une attention particulière portée à la mobilité durable. Zoom sur les actions concrètes engagées et les leviers mobilisés pour accompagner la transition.

On compte les points et les spectateurs

Avec une affluence en hausse de plus de +10 % sur la saison 2024-2025, le basket français connaît un engouement inédit. Après un record de 2 millions de spectateurs en 2022-2023 –porté entre autres par l’effet Victor Wembanyama – la barre des 2,2 millions a été franchie cette saison, avec une moyenne de 4 130 spectateurs par match Betclic Élite. La nouvelle Élite 2 (ex PRO B) établit, elle aussi, un nouveau record à 2785 spectateurs de moyenne. Le taux de remplissage des salles atteint désormais près de 94 % en Betclic Élite. Le basket est de plus en plus attractif… au point que certaines enceintes se révèlent parfois trop étroites. Cette hausse de la fréquentation est à mettre en corrélation directe avec la croissance du nombre de licenciés. Une dynamique issue du terrain qui donne aussi une responsabilité : celle de montrer l’exemple en matière d’engagements sociaux et environnementaux.

Une politique RSE bien dans ses baskets

Pour soutenir cette politique RSE, la LNB peut s’appuyer sur un levier solide : le Label club, en place depuis plus de 10 ans. Ce label de professionnalisation repose sur cinq piliers, chacun valorisé dans le processus d’évaluation : le projet de club, les ressources humaines, la structuration budgétaire et financière, la politique sportive et de formation, et, enfin, l’expérience spectateur / RSE / digital. Ce dernier pilier est en pleine expansion dans l’évaluation globale. « C’est dans cette dernière catégorie que la mobilité décarbonée gagne en importance »,souligne Mathieu Desvalois, Directeur de cabinet du Président de la LNB. « Elle est désormais pleinement et clairement intégrée dans les critères du Label club, et est amenée à prendre de l’ampleur dans les années futures ». Parmi les actions concrètes déjà déployées : le renouvellement du parc automobile avec des véhicules hybrides ou électriques pour les salariés des clubs, joueurs compris, les offres couplées (transport sen commun gratuit pour les détenteurs de billets), et bien sûr l’incitation au covoiturage, dans la lignée de ce qui se pratique déjà largement dans le basket amateur.

La mobilité durable, nouvel horizon de la transition

Encore peu explorée dans le monde du basket, la mobilité durable a franchi un cap décisif cette année grâce au dispositif Mob’Sport, qui accompagne déjà huit clubs professionnels. Si la Ligue n’a pas vocation à imposer, elle entend avec Mob’sport inciter et accompagner, en tenant compte des réalités territoriales et de l’identité des clubs. Si dans les villes et métropoles, l’accès aux salles par les transports en commun est naturel, dans des zones plus périphériques, des solutions spécifiques doivent être mises en place, avec un principe simple : "le sport collectif doit rimer avec transport collectif".  

De l’incitation à l’exemplarité

Les résultats du programme Label club parlent d’eux-mêmes : 16 clubs affichent désormais le Label Argent et deux, Bourg-en-Bresse et Paris Basketball, ont décroché le Label Or, remplissant la quasi-totalité des critères du cahier des charges. Ils s’imposent comme de véritables figures de proue d’un basket engagé. C’est dans cette même logique « pas de contrainte, mais de l’accompagnement » que s’inscrit l’action de Mob’Sport, en apportant expertise, accompagnement et cofinancement aux projets.

En s’appuyant sur le Label club et des partenaires engagés tels que Mob’Sport, la LNB montre qu’attractivité et responsabilité peuvent faire équipe et insuffler une dynamique vertueuse, où chaque club peut progresser à son rythme tout en avançant dans une direction commune : celle d’un sport plus durable, plus inclusif et pleinement engagé.

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Episode 1 - Comment le football professionnel gère l’augmentation de l’affluence dans les stades ?

Avec près de 11 millions de personnes en tribunes pour la saison 2024-2025, (8,5 millions en Ligue 1 et 2,3 millions en ligue 2), le football français affiche un score historique de fréquentation et une belle dynamique. L’engouement est là ; les abonnements sont en hausse… mais cette réussite entraîne aussi une hausse des déplacements, avec un impact environnemental croissant. Face à cet enjeu, la Ligue de Football Professionnel (LFP) entend jouer son rôle d’accompagnateur et de facilitateur, en incitant les clubs à proposer des solutions de mobilité plus durables à leurs supporters, avec le soutien des collectivités et de Mob’Sport !

La Licence club, levier d’incitation écoresponsable

La démarche d’accompagnement de la LFP repose, en premier lieu, sur la Licence club. Initialement créée pour soutenir la professionnalisation du football, elle a progressivement intégré des critères écoresponsables. Aujourd’hui, elle fait office de véritable label valorisant les clubs engagés dans la transition énergétique, et favorise ceux qui mettent en œuvre des actions concrètes en matière d’environnement, de mobilité ou de gestion des ressources (eau, gestion des déchets, économie d’énergie). En effet, l’obtention de cette Licence club conditionne l’accès à une part fixe des droits audiovisuels, ce qui représente, en moyenne, la moitié du budget d’un club… Dans un contexte économique tendu, la Licence club s’impose comme un levier puissant, à la fois financier et stratégique, pour encourager les transitions du football professionnel.

En matière de mobilité, la LFP ne finance pas directement les projets. Elle pousse à l’action en incitant les clubs et les collectivités à collaborer pour mettre en œuvre des solutions comme les offres couplées (offre de transport en commun à tarif réduit ou même gratuit pour les détenteurs et détentrices de billets de match) ou le développement des parkings vélos aux abords des stades. Par ailleurs, la LFP diffuse à tous les clubs, en début de saison, une liste de trajets réalisables en bus et en train pour les déplacements des équipes sportives.

Une dynamique renforcée depuis le Plan Sobriété

Le Plan de Sobriété Energétique dans le Sport mis en place parle ministère des Sports en 2022 a été un tournant dans la prise de conscience des enjeux environnementaux liés au football et à la mobilité des spectatrices et spectateurs. Depuis, la LFP poursuit ses engagements et a lancé en 2025 une plateforme de reporting pour centraliser les données environnementales des clubs et en partager les résultats. Un état des lieux est attendu fin 2025 pour fixer, pour la première fois, des objectifs chiffrés.

Le programme Mob’Sport : un partenaire sur-mesure

Dans le cadre de sa politique environnementale, le programme Mob'Sport est arrivé au bon moment, comme le souligne Mathilde Chamak, cheffe de projets RSE à la Direction de la Communication externe et de la RSE à la LFP. « Ce partenariat nous permet d’approfondir notre travail avec les clubs en testant notamment des solutions innovantes, adaptées à localisation du stade et la taille de son agglomération d’implantation.» Mob’Sport propose un accompagnement personnalisé, ancré dans la réalité de chaque territoire. Il permet de co-construire les plans d’action avec les clubs, en tenant compte de leurs spécificités, plutôt que d’imposer un modèle unique. Une approche pragmatique et crédible, qui renforce l’efficacité des actions sur le terrain.

Aujourd’hui, huit clubs professionnels se sont engagés officiellement dans le programme. En parallèle, ces huit clubs ainsi que d’autres, dits “pilotes”, déjà bien avancés sur les questions de mobilité durable, vont intégrer un groupe de travail lancé par la LFP pour, à terme, permettre à l’ensemble des 36 clubs de Ligue 1 et Ligue 2 de bénéficier de l’expérience acquise et de déployer des projets de mobilité durable à grande échelle.

Transformer les contraintes en opportunités

Pour la LFP, la mobilité durable ne doit pas être perçue comme une contrainte, mais comme une véritable source d’opportunité avec en ligne de mire l’objectif de «  ne pas se couper du public», insiste Mathilde Chamak. Mobilité durable doit rimer avec amélioration des infrastructures : installation de bornes de recharge électrique, augmentation du nombre de parkings à vélos, ou encore meilleure accessibilité aux transports collectifs. Les initiatives peuvent aussi être conçues pour enrichir l’expérience du public. Dans le Grand Est, par exemple, les « TER supporters » permettent aux fans de partager un moment convivial dès le trajet, créant une ambiance unique avant même d’entrer dans le stade.

Cette dynamique ouvre enfin la voie à des échanges plus constructifs avec les collectivités locales. Une meilleure connaissance des enjeux de chacun permet d’imaginer de nouveaux partenariats autour du sport, au service des territoires. De plus en plus de collectivités conditionnent leurs subventions à des engagements environnementaux. C’est un signal fort : le football a tout à gagner à s’inscrire pleinement dans la transition écologique, en entraînant avec lui les clubs comme les supporters.

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Episode 2 – Le CROS Grand Est, un allié du sport amateur pour bouger autrement

À l’heure où la transition écologique s’impose dans tous les secteurs, le monde du sport amateur s’organise pour relever le défi. Dans le Grand Est, le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) prend les devants, aux côtés des ligues, comités et clubs, pour repenser les déplacements liés à la pratique sportive et favoriser une mobilité plus durable, réduire l’empreinte environnementale des trajets, et inciter l’ensemble des acteurs - pratiquantes et pratiquants, responsables, bénévoles, public,- à adopter des pratiques plus responsables au quotidien.

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Un diagnostic pour comprendre et agir durablement

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Depuis la mi-juin, en partenariat avec la Conférence régionale du sport (CRdS), le CROS Grand Est mène une opération de diagnostic approfondi auprès des ligues et comités régionaux, « nos adhérents », précise Camille Mansuy, cheffe de projet Développement durable et sports de nature au CROS Grand Est. L’ambition de cette démarche est de mieux comprendre l’ensemble des pratiques sportives à l’aune des enjeux écologiques actuels, qu’il s’agisse des modes de déplacement, de la gestion des infrastructures ou de l’adaptation des pratiques aux aléas climatiques.
« Le taux de réponse à notre questionnaire est très encourageant, souligne Camille Mansuy. Cela montre une prise de conscience réelle et une volonté d’agir de la part du mouvement sportif amateur. »Le diagnostic n’est donc qu’un point de départ pour faire émerger une culture commune de la transition écologique dans le sport et passer à l’action.

Passer à l’action, par l’exemple et par le réseau

Le CROS Grand Est a lui aussi fait son diagnostic avec une introspection interne pour évaluer ses propres pratiques de déplacement au sein de la Région Grand Est et entre ses trois sites (Châlons-en-Champagne, Nancy et Strasbourg). Le train et le covoiturage sont désormais privilégiés pour les réunions et la mobilité douce est encouragée pour les trajets du quotidien. Mais surtout, le CROS entend valoriser les initiatives venues du terrain, portées par ses structures adhérentes.

C’est tout le sens de la Fresque du rugby, une adaptation sectorielle de la Fresque du climat développée par la Fédération de rugby. Cet outil de sensibilisation permet à chaque club de s’interroger sur ses pratiques, ses responsabilités et les leviers d’action à mobiliser localement. Le CROS Grand Est, en tant que tête de réseau, s’attache à faire connaître et à diffuser ces démarches pionnières, au bénéfice de l’ensemble du mouvement sportif.

Passer à l’action, en s’engageant dans le programme Mob’Sport 

Le CROS Grand Est, voit dans le programme Mob’Sport un véritable laboratoire des solutions permettant d’identifier et d’expérimenter des solutions concrètes. « Nous tenons absolument à travailler dans une logique de projet, explique Camille Mansuy. L’objectif est de trouver des solutions duplicables à plusieurs disciplines, durables et mesurables ».

Passer à l’action, en travaillant étroitement avec la Région

Sollicité en début d’année par la Région, le CROS Grand Est sera naturellement un partenaire engagé du programme Natur’est. Issu de la démarche d’Éco Ambition de l’action régionale, ce programme structurant sera lancé pour la saison 2025-2026, avec une priorité donnée aux sports de pleine nature. Natur’est devrait intégrer plusieurs outils : une plateforme numérique référençant les sites d’activités de pleine nature, des fiches pratiques à destination des pratiquants pour les aider à adopter une démarche écoresponsable et respectueuse des ressources naturelles, ainsi qu’un accompagnement en ingénierie de projet pour les acteurs sportifs. La Région et le CROS Grand Est s’imposent comme des alliés complémentaires et indispensables pour concilier attractivité du territoire, respect de l’environnement et développement des pratiques sportives;

Vers une mobilité durable sans contraintes

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« Le CROS Grand Est ne cherche pas à imposer un changement, mais à accompagner les acteurs du sport dans leur transition, à leur rythme, souligne Camille Mansuy. C’est une transformation collective, à l’échelle régionale. » Identifier les freins, comprendre les réalités locales, proposer des solutions adaptées : le CROS Grand Est veut agir au service du terrain, pour que les clubs, comités et ligues soient à la fois acteurs et bénéficiaires d’une transformation durable du sport.

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Episode 1 – Entretien avec Stéphanie Lembré, cheffe du Service des sports – Direction de la jeunesse, des sports et de l'engagement de la Région Grand Est

À travers une politique ambitieuse et pragmatique, la région Grand Est s’impose comme un territoire précurseur dans l’articulation mobilité, sport et transition écologique. Stéphanie Lembré, Cheffe du Service des sports - Direction de la Jeunesse, des sports et de l'engagement de la Région Grand Est - révèle pour Mob’Sport une stratégie structurée autour de la mobilité durable dans le sport, avec des actions concrètes et inspirantes…

Mob’Sport : Comment et depuis quand la Région Grand Est mène-t-elle des actions concrètes pour encourager la mobilité durable dans le sport ?

Stéphanie Lembré : Nous avons lancé plusieurs expérimentations, d’abord, dans le sport professionnel. Dès la saison 2022-2023, à la demande du Racing Club de Strasbourg, nous avons mis en place des TER spéciaux pour les supporters lors des dernières journées du championnat de Ligue 1. Mais si cette action peut sembler simple, sa mise en œuvre est en réalité très complexe notamment en termes d’anticipation. En effet, pour garantir l’équité sportive, seuls les horaires des deux dernières journées de championnat sont connus longtemps à l’avance, car tous les matchs se jouent alors simultanément. Le reste du temps, les horaires sont fixés par les diffuseurs télé, seulement trois semaines avant les rencontres, en fonction des exigences de programmation.
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Or, la SNCF elle, doit planifier ses créneaux bien en amont, parfois jusqu’à un an à l’avance, pour organiser ses trains et ressources. Pour mettre en place un TER Supporters sur une journée de championnat classique, il faut donc réserver jusqu’à cinq créneaux, puis les libérer progressivement selon les décisions des diffuseurs. C’est un exercice à la fois chronophage et complexe, qui nécessite une coordination très fine entre la Région, la SNCF, les clubs et les instances sportives. Mais c’est aussi un formidable levier de transformation et surtout cela prouve que lorsqu’on travaille ensemble, il est possible de faire évoluer les pratiques vers des modèles plus durables. L’expérience de ces TER Supporters ayant été concluante, elle sera reconduite dès la saison2025-2026, en lien avec l’ouverture du nouveau stade de la Meinau. Une tarification aller-retour spécifique, pensée pour encourager l’usage du TER par les supporters, sera également maintenue.

Mob’Sport : Cette logique de « tarif spécifique » a-t-elle été étendue à d’autres événements?

S.L. : Oui, tout à fait. À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, nous avons retravaillé en partenariat avec la SNCF pour ajouter des créneaux de trains en soirée, facilitant ainsi le retour depuis la capitale vers plusieurs villes du Grand Est, comme Châlons, Reims ou Troyes. Cela a permis non seulement de limiter l’impact environnemental des trajets, mais aussi de soutenir le pouvoir d’achat, les personnes ayant pu rentrer chez elles le soir-même, sans avoir à payer une nuit d’hôtel. Autre exemple, dans quelques jours l’Alsace accueillera une des étapes de l’UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc). Pour faciliter les déplacements des participantes et participants du point d’arrivée au point de départ le lendemain, la Région mobilise son réseau de cars. Une façon pertinente de leur permettre de jouer collectivement la carte d’un transport décarboné !

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Mob’Sport : Ces actions s’inscrivent-elles dans une stratégie plus large de la Région ?

S.L. : Oui, elles s’intègrent dans notre politique sportive appelée Éco Ambition, lancée en 2020. Celle-ci repose sur trois temps : l’acculturation des clubs et des dirigeants dans l’appropriation des bonnes pratiques éco-responsables, sans contrainte imposée. La valorisation, soit la bonification des aides financières régionales pour les clubs ayant mis en place des actions vertueuses et enfin l’exigence. En effet, pour recevoir des subventions régionales, les clubs doivent désormais répondre à au moins 4 des 7 critères écoresponsables définis par la Région : gestion de l’eau ,tri des déchets, mobilité, communication responsable, économies d’énergie, etc. Par exemple, lors des derniers Internationaux de tennis féminin de Strasbourg en mai dernier, une tarification avantageuse a été proposée aux personnes venant en transports en commun (bus, tram, TER) :  une incitation financière liée à la mobilité, bonne pour la planète et le porte-monnaie !

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Mob’Sport : Toutes ces actions nécessitent une forte coordination. Comment travaillez-vous avec les différents acteurs impliqués ?

S.L. : C’est certain, aucun de ces projets ne peut se faire en silo et nous travaillons de concert avec la SNCF, notre réseau de cars Fluo Grand Est, les clubs, les collectivités locales, ou encore le CROS Grand Est. Et pour soutenir concrètement les clubs dans leur transition, la Région fait appel à l’association EMERGE (Éco-manifestation en Région Grand Est), spécialisée dans l’accompagnement des clubs ou organisateurs d’événements souhaitant adopter une démarche écoresponsable. Pour l’instant, l’expertise de l’association EMERGE est mobilisée uniquement pour les structures professionnelles ; à terme, dans le cadre du programme Eco Ambition, les clubs amateurs pourront eux aussi en bénéficier.

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Mob’Sport : La Région vient par ailleurs de mettre en place Pass Groupe Week-end, de quoi s’agit-il ?

S.L. : Le Pass Groupe Week-end est un forfait 100 % digital à 40 € permettant à des groupes de 2 à 5 personnes de voyager en illimité sur le réseau Fluo (trains et cars) les samedis, dimanches et jours fériés, c’est valable pour tous les habitants de la région mais évidemment nous invitons tous les supporters à s’emparer de ce dispositif avantageux pour se rendre en famille ou en groupe, aux matchs de leur équipe favorite, tout en limitant leur impact environnemental.

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Mob’Sport : Quel regard la Région Grand Est porte t-elle sur le programme Mob’Sport ?

S.L. : Nous sommes convaincus que le sport peut être un moteur de changement. La Région Grand Est suit avec attention l’accompagnement solide et l’ingénierie efficace du programme Mob’Sport aux côtés du CROS et des clubs, professionnels comme amateurs, car elle voit en celui-ci une complémentarité capable de promouvoir et renforcer le sens de son engagement en faveur d’une mobilité plus durable et accessible à tous.

La Région pourra accompagner l’ambition engagée par tous ces acteurs et aider à  coconstruire un plan d’action concret, réaliste et adapté aux spécificités de notre territoire.

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Le 20 juin au Musée Mer Marine de Bordeaux, Mob’Sport et le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) de Nouvelle-Aquitaine ont accueilli leurs partenaires à l’occasion d’un temps fort au titre explicite : «Décarbonons le sport en Nouvelle-Aquitaine ». L’objectif de l’évènement : donner la parole aux collectivités et aux acteurs des mobilités et du sport, afin de partager les réalités, les pratiques et les expériences de chacun, et d’engager ou d’accélérer les dynamiques locales déjà à l’œuvre.

Un constat partagé : c’est le moment d’accélérer l’action dans le sport !

Les deux tables-rondes qui ont structuré l’après-midi résonnaient comme un plan d’action en deux étapes : état des lieux et solutions. Au cours du premier temps d’échange, les trois axes de travail du programme Mob’Sport étaient représentés : sport amateur, sport professionnel et grands événements. Les participants se sont voulus optimistes. « La prise de conscience collective s’accélère, a affirmé Philippe Saïd, Président du CROS Nouvelle-Aquitaine. Il y a 3 ou 4 ans, les clubs redoutaient que les aides soient fléchées vers les questions environnementales. Aujourd’hui, on sent au contraire une envie de s’engager sans forcément savoir comment. C’est le Momentum pour passer à l’action ! » Thierry Parienty, Président des Boxers, club de Hockey sur glace professionnel, confirme cette impression : « Nous faisons déjà beaucoup de choses pour favoriser les mobilités douces, sans nécessairement les formaliser ou les partager. Nous avons la chance que notre patinoire soit bien desservie par les transports en commun. »

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Des habitudes de déplacement à faire évoluer

Comme l’avait souligné, en préambule, Cédric Sous, Animateur secteur territoires durables à l’ADEME Nouvelle-Aquitaine : les solutions existent déjà. Reste à les diffuser, et à les concrétiser en favorisant la concertation entre les différents acteurs. Mathilde Chamak Cheffe de projets RSE, à la Ligue de football professionnel s’y emploie en proposant un accompagnement aux clubs professionnels : « Nous organisons une réunion tous les deux mois, pour présenter les bonnes pratiques observées dans d’autres secteurs ,pour partager des inspirations et pour fournir aussi des outils clés en main, comme des campagnes de sensibilisation. » La Ligue de football professionnel a également mis en œuvre la Licence club, qui conditionne au respect de critères RSE le versement d’une partie des droits télé destinés aux clubs.

Les fédérations de sport amateur sont également actives. « Le rugby, ainsi que d’autres sports, n’ont pas hésité à repenser l’organisation des compétitions pour réduire les déplacements, se félicite Stéphanie Poujade, Directrice du CROS Nouvelle-Aquitaine. Ils ont opéré un découpage géographique qui évite aux équipes de traverser, chaque week-end, notre région qui est, rappelons-le, aussi grande que l’Autriche. Le Canoë Kayak tente d’organiser du co-voiturage interclubs. La ligue de football a mis en ligne un outil de co-voiturage dédié sur l’espace licencié. Les initiatives se multiplient. Mais il faut que le public et les pratiquants s’en emparent… » En effet, la voiture individuelle reste le modèle dominant. « Si Mob’Sport peut nous trouver des incitations qui permettent de développer le co-voiturage, nous sommes preneurs, »lance Vincent de Brisson, Directeur Circulation et stationnement, Bordeaux Métropole. La décarbonation des mobilités dans le sport est un défi à relever collectivement. Car la mise en œuvre de ces réponses nécessite la concertation d’acteurs qui se méconnaissent parfois. C’est tout le sens de cet évènement que de favoriser ces rencontres et de partager les solutions et les sources d’inspiration qui permettront faire marquer des points aux mobilités durables.

Le casse-tête des grands évènements sportifs

La donne est légèrement différente sur ce point. Chaque événement nécessite la mise en œuvre d’actions spécifiques. La métropole de Bordeaux organise en moyenne une dizaine de temps forts d’envergures internationales par an. Cependant et même si la coordination entre acteurs est déjà très fluide notamment sur la communication, elle possède des difficultés à adapter ses propositions de mobilité.

« Une des grandes difficultés, c’est la connaissance du public. On manque de chiffres sur la provenance des usagers et sur leurs moyens de déplacement. Donc on a du mal à adapter finement le plan de mobilité » explique Thibault Arassus, chef de projets grands événements à Bordeaux Métropole.

« On mène des enquêtes pour essayer de qualifier ce qu’il se passe sur la Gironde et voir les potentielles nouvelles lignes de transports » poursuit Vincent De Brisson, directeur de la circulation et du stationnement à la métropole.

« Parfois on déploie des moyens considérables pour seulement quelques milliers de personnes. Par exemple nous pouvons affréter des navettes de bus comme nous l’avons fait entre la gare de Cenon et le Stade. Nous adaptons aussi la fréquence des lignes de tram et mettons en œuvre des tarifications spécifiques avec le Pass Evénement »expose Thibaut Arassus. Des actions qui ont un coût pour la collectivité et dont la pertinence est tributaire des aléas climatiques ou encore de décisions des organisateurs.

Tous s’accordent sur un point « Nous devons améliorer ce point pour peser sur les habitudes ».

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Le programme Mob’Sport, entre dans une phase déterminante : celle du diagnostic. Cette étape fondatrice marque le lancement opérationnel du programme, avec un objectif clair : établir un état des lieux précis des pratiques de déplacement des spectateurs pour se rendre au match de leur équipe favorite.

Les résultats de cette étude, véritable mine d’informations sur les habitudes, les besoins et les attentes des spectateurs, constitueront une base essentielle pour à la fois conforter les éventuelles actions déjà mises en place, puis élaborer des plans d’action sur mesure et mettre en œuvre des solutions de mobilité décarbonées, pensées en fonction des particularités de chaque club et de son territoire.

Découvrir l’expérimentation Mob’Sport engagée auprès du sport professionnel : ICI

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Un questionnaire pour comprendre, mesurer et anticiper

Pour mieux appréhender les enjeux liés à la mobilité des spectateurs, Mob’Sport a sollicité ses experts en analyses et statistiques. Depuis plusieurs semaines, une première étude « quantitative » s’opère par le biais d’un formulaire propre à chaque club et conçu pour répondre à trois objectifs. D’abord, comprendre les habitudes de déplacement des spectateurs (choix du mode de transport, fréquence, contraintes rencontrées). Puis, mesurer la connaissance des initiatives mises en place par le club et le territoire, et enfin évaluer la propension au changement vers des mobilités plus durables (vélo, transports en commun, covoiturage, etc.). Les différentes « questions/réponses » permettent par ailleurs un calcul une estimation de l’empreinte carbone générée par le déplacement des spectateurs. En complément de cette enquête menée auprès des spectateurs, Mob’Sport réalise une « étude mobilité » basée sur des entretiens individuels avec les Clubs, afin de mieux cerner leurs attentes et les actions déjà mises en place en matière de mobilités durables.

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Focus diagnostic dans le monde du foot

Sur les huit clubs de la ligue de football sélectionnés dans le cadre du programme, sept ont déjà diffusé par mail le formulaire de diagnostic à leurs spectateurs-supporters, et plus largement l’ont relayé sur les réseaux sociaux de leur club. Et les premiers résultats sont très encourageants avec environ 20 000 réponses recueillies. Un chiffre qui sonne, à lui seul, comme une belle réussite ! En effet ce volume, garant d’une étude quantitative solide et statistiquement fiable, témoigne aussi d’une mobilisation massive d’un public intéressé ou soucieux des enjeux environnementaux.

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Une approche concertée pour des plans d’action sur mesure

Mob’Sport ne se contente pas de produire des données : il joue un rôle central de cadre de concertation entre les clubs, les collectivités locales et les opérateurs de transport. Dans de nombreuses villes où le football constitue un enjeu territorial fort, cette dynamique collective prend tout son sens ; et les résultats de cette étude – inédite pour les collectivités – sont très attendus. Ils seront donc partagés avec les trois grandes parties prenantes, dans une logique de co-construction de politiques publiques de mobilité durable. Chaque club bénéficiera ainsi d’un plan d’action individualisé, concret et opérationnel, visant une évolution vers des mobilités plus durables autour des événements sportifs.

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Et demain, cap sur le sport amateur !

Parallèlement à la phase de diagnostic engagée auprès des clubs professionnels - qui devrait s’achever fin 2025 - une démarche similaire est lancée auprès du monde amateur. Cette fois-ci, ce ne sont plus les spectateurs, mais les pratiquants qui seront interrogés, afin de mieux comprendre leurs modes de déplacement et leur capacité à adopter, eux aussi, des comportements plus durables.

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En collaboration avec le Comité Régional Olympique Sportif de Nouvelle-Aquitaine, Mob'Sport organise son premier temps fort à Bordeaux le 20 juin 2025 pour réunir les acteur du territoire et accélérer la prise en considération du sujet de la décarbonation du sport. Inscrivez-vous pour participer à notre événement :

👉https://forms.office.com/e/TVhEVQkJ9H

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Programme et intervenants de la journée :

À travers un appel à manifestation d’intérêt (AMI) mené en collaboration avec 6 ligues professionnelles, 48 structures sportives ont été sélectionnées pour bénéficier du Programme CEE Mob’Sport jusqu’en 2027.

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Une dynamique collective pour repenser la mobilité des spectateurs

L’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) fait suite à la signature d’une charte d’engagement en novembre 2024 de 6 ligues professionnelles : la Ligue Nationale de Basket (LNB), la Ligue Nationale de Cyclisme (LNC), la Ligue de Football Professionnel (LFP), la Ligue Nationale de Handball (LNH), la Ligue Nationale de Rugby (LNR) et la Ligue Nationale de Volley (LNV).

Au total, 40 clubs professionnels et 8 courses cyclistes ont été sélectionnés parmi plus de 70 candidats. Ces structures, réparties sur l’ensemble du territoire national, totalisent plus de 5 millions de spectateurs annuels. L’intérêt démontrer par le nombre de candidature reçue témoigne de l’ampleur des enjeux liés aux déplacements lors des événements sportifs.

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Un accompagnement structuré

Dans de nombreux cas, les trajets jusqu’au lieu de l’événement représentent la principale source d’émissions et de consommation énergétique pour une structure sportive. En agissant sur ce levier, Mob’Sport entend non seulement accompagner ces structures dans leur transition, mais aussi encourager une évolution durable des pratiques de mobilité des spectateurs.

Pour cela, une première phase de diagnostic est menée auprès de chaque structure sélectionnée. Elle repose sur des entretiens qualitatifs avec les acteurs clés du club ou de la course et sur des enquêtes auprès des spectateurs afin de mieux comprendre leurs habitudes de déplacement, leurs freins et leurs attentes.

Sur cette base, un plan d’action sur mesure est co-construit et co-financé avec la structure bénéficiaire. Il peut inclure différents leviers : solutions de transport partagé, offres couplées billet + transport, ou actions de sensibilisation à la mobilité durable. La mise en place d’un cadre de concertation avec les acteurs locaux permet de rendre ces mesures opérationnelles et adaptées aux spécificités du territoire.

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Lauréats sélectionnés dans le cadre du Programme

Clubs de Basket sélectionnés en partenariat avec la LNB :

• JL Bourg
• ELAN CHALON
• Le Mans Sarthe Basket
• ESSM Le Portel Côte d'Opale
• Paris Basketball
• ADA Blois Basket 41
• Boulazac Basket Dordogne
• Chorale Roanne Basket

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Courses cyclistes sélectionnées en partenariat avec la LNC :

• Grand Prix de Denain – Porte du Hainaut
• Route Adélie de Vitré
• Classic Grand Besançon Doubs
• Tour du Jura Cycliste
• Route d'Occitanie - La Dépêche du Midi
• Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine
• Grand Prix d'Isbergues Pas-de-Calais
• Chrono des Nations

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Clubs de Football sélectionnés en partenariat avec la LFP :

• AJ Auxerre
• AS Saint-Étienne
• ESTAC Troyes
• FC Lorient
• FC Metz
• GRENOBLE FOOT 38
• OGC NICE
• Stade Rennais F.C
  

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Clubs de Handball sélectionnés en partenariat avec la LNH :

• Grand Besançon Doubs Handball
• Chambéry Savoie Mont Blanc Handball
• C'Chartres Métropole Handball - C’CMHB
• Montpellier Handball
• HBC Nantes
• Paris Saint-Germain
• Sélestat Alsace Handball (SAHB)
• FENIX Toulouse Handball
  

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Clubs de Rugby sélectionnés en partenariat avec la LNR :

• Union Bordeaux Bègles (UBB)
• Stade Montois Rugby
• USAP
• Aviron Bayonnais Rugby Pro
• Rugby Club Toulonnais
• Stade Rochelais
• Agen Rugby - SUA LG
• ASM Clermont Auvergne
  

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Clubs de Volley sélectionnés en partenariat avec la LNV :

• TOURS VOLLEY BALL
• Volley Mulhouse Alsace
• Chaumont Volley-Ball 52
• BORDEAUX MERIGNAC VOLLEY
• Tourcoing Lille Métropole VolleyBall
• GFCA Volley Ball - Ajaccio
• VNVB- Nancy
• Neptunes de Nantes

À la suite d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé fin 2024 en collaboration avec 3 Comités Régionaux Olympiques et Sportifs (CROS), 30 ligues et comités régionaux de sport amateur ont été sélectionnés pour intégrer le Programme Mob’Sport.

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Susciter une prise de conscience collective chez les sportifs amateurs

L’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) fait suite à la signature d’une charte d’engagement en novembre 2024 avec trois CROS : Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine. Acteurs clés dans le déploiement de Mob’Sport, les CROS ont réussi à mobiliser localement un certain nombre de ligues volontaire. Plus de 40 candidatures ont été reçues, preuve d’une réelle volonté du monde amateur de s’emparer du sujet de la mobilité. Les 30 structures lauréates représentent à elles seules près de 4,6 millions de pratiquants, un levier essentiel pour faire évoluer les comportements à grande échelle.

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Un accompagnement structuré

Dès leur entrée dans le Programme, les structures retenues bénéficieront d’un diagnostic de mobilité réalisé par l’équipe Mob’Sport. Les pratiquants seront notamment sollicités pour recueillir leurs habitudes de déplacement, leurs freins et leurs attentes en matière de mobilité dans le cadre de leur pratique sportive.

Sur la base de ce diagnostic, les structures seront accompagnées dans la mise en œuvre d’un plan d’action dès la saison 2025-2026 pour optimiser les trajets et l’organisation des rencontres sportives. En soutient au déploiement de solutions concrètes, Mob’Sport a pour objectif de co-financer ces actions afin de réduire l’empreinte carbone et énergétique du secteur du sport.

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Lauréats sélectionnés dans le cadre du Programme

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Région Auvergne-Rhone-Alpes

• Ligue régionale de Tennis
• Ligue régionale de Basket
• Ligue régionale de Tir
• Ligue régionale de Judo, Jujitsu, Kendo et DA
• Comité régional de Boxe
• Ligue régionale de Golf
• Comité Régional de Cyclisme
• Comité régional de TIr à l’Arc
• Ligue régionale de Voile
• Ligue régionale de Montagne et Escalade

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Région Grand Est

• Ligue régionale de Handball
• Ligue régionale de Tennis de Table
• Ligue régionale de Football
• Ligue régionale de Judo, Jujitsu, Kendo et DA
• Ligue régionale de Roller et Skateboard
• Ligue régionale d’Aviron
• Ligue régionale de Montagne et Escalade
• Comité régional de Sports pour tous
• Comité régional d’Equitation
• Comité régional de Canoë-Kayak

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Région Nouvelle-Aquitaine

• Ligue régionale de Football
• Ligue régionale d’Athlétisme
• Ligue régionale de Badminton
• Ligue régionale d'Escrime
• Comité régional de Gymnastique
• Ligue régionale de Handball
• Ligue régionale de Montagne et Escalade
• Ligue régionale de Natation
• Comité régional de Tir à l'arc
• Ligue régionale de Volley

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Mob'Sport est un Programme inédit qui accompagne clubs, organisateurs d’événements et collectivités dans la transition vers une mobilité plus durable. Il vise à réduire l’empreinte carbone et les consommations d’énergie du sport, en agissant sur les déplacements des spectateurs et pratiquants.

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Une méthode en 3 temps

Mob'Sport vise à encourager et accélérer l’adoption de comportements de mobilité durable chez les spectateurs et sportifs amateurs. Il intervient à la croisée de trois champs d’action : le sport professionnel, le sport amateur, et les grands événements sportifs internationaux.

Porté par une ambition claire – réduire l’impact carbone et la consommation énergétique des mobilités liées au sport – le Programme propose un cadre structuré pour accompagner les bénéficiaires dans leur transition avec une approche en trois étapes :

• Diagnostic des pratiques de mobilité existantes ;
• Expérimentation de solutions concrètes sur le terrain ;
• Évaluation des actions menée et des économies d’énergie réalisées

Chaque structure sportive accompagnée bénéficie de ce processus complet, conçu pour proposer des plans d’action réalistes, adaptés à leur contexte et à leur public mais aussi adossés à des solutions de financement de la part du programme.

Cette méthode progressive ne saurait fonctionner sans une dynamique collective forte. C’est pourquoi Mob’Sport repose aussi sur un axe de travail transversal permettant d’impliquer les acteurs des mobilités à l’écosystème du sport français.

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Un cadre de concertation comme levier essentiel

Le succès de Mob'Sport repose sur la mise en place d’un cadre de concertation impliquant un large spectre d’acteurs : institutions sportives, acteurs publics, opérateurs de transport… En plaçant l’usager – spectateur ou sportif – au centre des échanges, cette approche permet de dépasser une relation aujourd’hui trop souvent cloisonnée à des logiques commerciales ou logistiques.

La participation de structures nationales confirme déjà la pertinence de la démarche, avec par exemple :

• France Urbaine, signataire de la Charte d’engagement Mob'Sport en novembre 2024 ;
• La DGITM, présente au sein des instances de gouvernance du Programme.

Si l’engagement national donne une impulsion stratégique, le succès de Mob'Sport dépend en grande partie de sa capacité à s’ancrer localement. Le rôle des acteurs territoriaux s’avère donc décisif.

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Les collectivités au cœur du changement

Le déploiement opérationnel du Programme dépend désormais de l’engagement des acteurs locaux des mobilités : Autorités organisatrices de la mobilité (AOM), collectivités, opérateurs de services…

Leur implication est essentielle pour faire des plans d’action une réalité sur le terrain. Elle peut se traduire par :

• Une participation à un entretien qualitatif pour mieux comprendre les pratiques de mobilité locales ;
• Le partage de données et d’informations existantes pour nourrir les diagnostics des structures sportives accompagnées ;
• La mise en œuvre de co-financements du Programme vers les acteurs des mobilités, par exemple pour des études de faisabilité, l’adaptation d’outils de billetterie, ou la création de dispositifs incitatifs (comme la prise en charge partielle d’un billet de transport).

Avec Mob'Sport, il s’agit de faire dialoguer ces deux univers, de construire ensemble des solutions qui tiennent compte des usages, des réalités locales et des attentes du public. Ce cadre de concertation est une opportunité pour les acteurs locaux de devenir des parties prenantes actives d’une transition concrète dans le secteur du sport.

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Pour aller plus loin

Une présentation dédiée aux acteurs des Mobilités est disponible à la fin de cet article. Elle détaille les axes d’intervention, les modalités de participation et les opportunités de financement.

À l’occasion des 46es Rencontres Trans Musicales de Rennes, Mob'Sport a été invité à intervenir lors de la conférence « Décarbonation des mobilités dans la culture et le sport », organisée par France urbaine et le SMA – Syndicat des Musiques Actuelles. Ce temps fort a permis de croiser les expériences et les approches entre deux secteurs souvent traités indistinctement : la culture et le sport.

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Des mobilités événementielles aux enjeux convergents

Aujourd’hui, les mobilités liées aux événements culturels et sportifs sont souvent englobées sous le terme générique de "mobilités de loisir". Les flux générés par un festival ou un match présentent de nombreuses similarités : concentration spatiale autour de sites parfois mal desservis, forte proportion d’usagers non-habituels, pression ponctuelle sur les réseaux de transport.

L’objectif n’est pas de traiter sport et culture à l’identique, mais de faire dialoguer ces deux mondes pour enrichir les solutions et les alternatives pour une mobilité plus durable. Chaque secteur dispose de ses propres temporalités, de ses contraintes opérationnelles, mais aussi de ses marges d’innovation. Ce croisement d’approches permet une lecture plus fine de leurs besoins et de leurs leviers spécifiques.

Cette vision systémique prend alors en compte :

- la typologie des spectateurs (récurrents, occasionnels, de proximité ou venus de loin) ;

- la nature des territoires concernés (urbains, périurbains ou ruraux)

- mais aussi la capacité d’action des acteurs locaux (collectivités, AOM, exploitants, structures culturelles et sportives).

Par conséquent, cette démarche ne peut pas être opérante sans un ancrage local fort.

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Mobiliser les acteurs locaux : facteur indispensable à un événement durable

Participer à des événements comme les Trans Musicales permet à Mob'Sport de sortir du seul champ du sport pour créer des passerelles avec d’autres secteurs concernés par la question de la mobilité. Ces échanges ont illustré la diversité des approches locales, de l’exemple bien rodé des Trans Musicales à Rennes, où 71 % des festivaliers utilisent les navettes, jusqu’aux ajustements territoriaux délicats mis en œuvre par le festival du Cabaret Vert à Charleville-Mézières, confronté à des contraintes d’offre et de géographie.

En parallèle, les opérateurs comme Keolis, les élus locaux et les représentants d’événements culturels affirment qu’il est possible d’inscrire les mobilités événementielles dans des logiques de service durables, si les partenariats sont solides et que les modèles économiques sont pensés en amont.

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Une dynamique à poursuivre et à structurer

À travers les interventions de représentants de l’État et des collectivités, la conférence a aussi souligné le besoin d’un accompagnement structuré : outils de diagnostic, partage de données, cofinancements, coopération avec les opérateurs… autant d’éléments nécessaires pour faire évoluer les pratiques à grande échelle. C’est précisément à cette interface que se positionne Mob'Sport. Fort d’un budget de plus de 16 millions d’euros, le programme répond aux besoins évoqués lors de la conférence : une méthodologie rigoureuse, des outils concrets et adaptés à l’événementiel ainsi que des moyens pour accompagner concrètement les territoires. L’ambition est claire : laisser un héritage utile et durable, capable d’ancrer les mobilités sportives dans la transition écologique à long terme.

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La participation de Mob'Sport à cette conférence reflète alors sa volonté de contribuer à une dynamique collective et transversale, où le sport et la culture peuvent s’enrichir mutuellement sans être confondus. Il ne s’agit pas d’appliquer des solutions identiques, mais de croiser les expériences pour faire émerger des réponses adaptées aux réalités locales, aux publics et aux usages.

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Pensé comme un levier de transformation entre l’héritage des Jeux Olympiques de Paris 2024 et l’ambition écologique pour 2030, Mob’Sport entend toucher l’ensemble de l’écosystème du sport. Sa vocation ne se limite pas à une seule population : il s’attarde aussi bien à la mobilité des spectateurs qu’à celle des sportifs amateurs. Alors que les transports représentent plus de 80 % de l’empreinte carbone du sport en France, Mob’Sport propose un changement systémique, articulé autour d’une logique d’incitation, d’expérimentation et de concertation.

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Axe 1 – Mobiliser le sport professionnel : agir là où l’impact est immédiat

Le sport professionnel est un levier stratégique de changement. À lui seul, il attire chaque année près de 19,6 millions de spectateurs dans les stades et plus de 15 millions en bord de route. Ce volume de déplacements constitue un vivier important de réduction des consommations d’énergie.

Mob’Sport accompagne 48 structures professionnelles, répartis dans 6 ligues, pour analyser et optimiser les mobilités liées leurs évènements. A travers un plan d’action personnalisé et des co-financement associés, l’objectif est de favoriser des mobilités plus durables chez les spectateurs.

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Axe 2 – Repenser les mobilités des Grands Événements Sportifs Internationaux : anticiper et structurer

Les GESI (Jeux Olympiques, Coupes du Monde, Tour de France...) génèrent des pics de fréquentation uniques, avec des impacts majeurs sur les infrastructures et l’environnement. Mob’Sport aborde ces événements comme des laboratoires de transformation.

L’édition 2027 des Championnats du Monde UCI en Haute-Savoie constituera un terrain d’expérimentation central. L’ambition est de penser l’expérience spectateur dans son intégralité : depuis la planification du trajet jusqu’à l’arrivée sur site, en intégrant un outil Mobility as a Service (MaaS) permettant de réserver, planifier et connaître l’impact carbone de son déplacement via une application unique.

Ce dispositif sera renforcé par des incitations financières et comportementales élaborées avec les collectivités et les opérateurs de transport. Après l’événement, les études d’impact permettront de documenter les résultats pour construire un véritable héritage, dont les Jeux Olympiques d’hiver 2030 pourront se saisir.

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Axe 3 – Sport amateur : agir au plus près des territoires et des usages quotidiens

Les loisirs constituent le troisième poste de mobilité des Français, et les pratiques sportives en représentent une part significative. Agir sur la mobilité des pratiquants amateurs revient donc à agir sur les déplacements du quotidien.

Pour accompagner cette évolution, Mob’Sport s’appuie sur des relais de proximité : trois Comités Régionaux Olympiques et Sportifs (CROS) – Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine. Trente ligues amateures bénéficieront d’un diagnostic de mobilité spécifique aux habitudes de leurs pratiquants et seront accompagnées dans la mise en place d’actions sur-mesure. L’objectif est de favoriser un changement de comportement, la mutualisation des déplacements et l’optimisation des calendriers sportifs.

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Faire émerger une intelligence collective dans un écosystème encore cloisonné

Mob’Sport permet avant tout de faire dialoguer des acteurs qui, jusqu’ici, se croisaient peu : ceux du sport et ceux de la mobilité. Trop souvent, les politiques publiques de transport intègrent peu les besoins spécifiques du monde sportif, tandis que les clubs professionnels ou amateurs peinent à inscrire la question des mobilités dans leur stratégie d’expérience spectateur ou pratiquant. En créant un cadre de concertation élargi, le Programme favorise l’émergence de solutions collectives et la mutualisation des outils. Il ambitionne de constituer un socle commun – opérationnel et accessible – pour les acteurs publics comme privés, qu’ils soient issus du sport ou de la mobilité. Dans un contexte où les ressources sont limitées et les études encore rares à l’exception de quelques travaux comme ceux du Forum Vies Mobiles ou du Shift Project (disponibles dans Nos Ressources), Mob’Sport renforce une dynamique fragile mais nécessaire. Il prolonge également l’élan engagé par le ministère des Sports avec le plan de sobriété énergétique, en donnant des moyens concrets à celles et ceux qui souhaitent aller plus loin dans cette voie.

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En savoir plus

Un support de présentation est disponible pour approfondir les objectifs, les axes d’action et les temporalités du Programme.

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Ce mercredi 20 novembre et à l’occasion du Salon des Sports et Parasports qui se déroule du 19 novembre au 21 novembre 2024 au Paris Expo Porte de Versailles, les porteurs Union Sport et Cycle (USC) et ROZO ont lancé officiellement le Programme Mob’Sport en présence des parties prenantes réunies autour de la signature de Chartes d’engagement.

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Mob’Sport - premier Programme CEE dédié à la mobilité durable dans le sport.

Mob’Sport est lauréat de l’appel à Programme 2023 lancé par le Ministère de la Transition écologique et financé dans le cadre du dispositif des Certificats d’Economies d’Energie (CEE). Engagé entre deux olympiades organisées en France, Mob’Sport impulse l’héritage 2024 et s’inscrit dans l’ambition 2030, qui tous les deux ruissellent sur l’ensemble du sport en France.

Alors que les transports et mobilités représentent plus de 80% de l’empreinte énergétique et carbone du sport qu’il soit professionnel ou amateur, il apparait aujourd’hui nécessaire d’accompagner et de financer un changement d’approche ambitieux en phase avec les acteurs de l’écosystème. A ce titre, les acteurs du sport sont de plus en plus engagés dans une démarche globale qui vise à diminuer le bilan énergétique du sport mais sans forcément disposer de la démarche adaptée et du financement associé.

Mob’Sport est structuré autour de 3 axes identifiés comme déterminant pour impulser un changement global de comportement dans le sport :

• Axe 1 : Accompagner le sport professionnel afin d’identifier et inciter les spectateurs à s’engager vers une mobilité décarbonée.

• Axe 2 : Transformer les mobilités des spectateurs durant un Grand Evènement Sport International (GESI)

• Axe 3 : Faire évoluer le sport amateur vers un transport du quotidien plus durable

Pour porter ces enjeux ambitieux, 10 acteurs majeurs du sport en France se sont engagés volontairement aux côtés du Programme et se sont réunis durant le Salon des sports pour matérialiser celui-ci autour d’une charte. Les signataires, parties prenantes de Mob'Sport, auront pour rôle d’accompagner le déploiement territorial du Programme auprès de l’ensemble des spectateurs et sportifs amateurs jusqu’à fin 2027 et de structurer en lien avec les porteurs USC et ROZO une démarche et un changement durable dans les mobilités sportives.

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Signataires de la « Charte » Mob’Sport

Conscients de l'impact majeur du sport sur l'évolution des comportements au sein de la société, les parties prenantes ont manifesté leur volonté de s’impliquer dans le Programme en tant que coordinateurs de déploiement pour créer un lien privilégié avec l’écosystème du sport et des mobilités. Une coopération étroite entre les porteurs (la SASU Mob’Sport, porteur pilote et ROZO, porteur associé) et les 10 signataires permettra de soutenir le sport professionnel et amateur en relevant les défis posés par la mobilité des spectateurs et des pratiquants.

Les signataires de la « Charte » Mob’Sport réunissent plus de 15 millions de spectateurs par saison et 4,67 millions de sportifs licenciés dans les territoires concernés :

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Axe 1 - Sport professionnel

• Association nationale des ligues de sport professionnel (ANLSP) : Frédéric Besnier, Directeur
• Ligue Nationale de Basket (LNB) : Fabrice Jouhaud, Directeur Général
• Ligue Nationale de Cyclisme (LNC) : Arnaud Platel, Directeur Général
• Ligue Nationale de Handball (LNH) : Etienne Capon, Directeur Général
• Ligue de Football Professionnel (LFP) : Arnaud Rouger, Directeur Général
• Ligue Nationale de Rugby (LNR) : Emmanuel ESCHALIER, Directeur Général
• Ligue Nationale de Volley (LNV) : Laure Weinsanto, Directrice Générale

Axe 2 - Grands Evènements Sportifs Internationaux (GESI)

• Fédération Française de Cyclisme (FFC) : Marie-Françoise Potereau, Vice-présidente

Axe 3 - Sport amateur

• Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) Auvergne-Rhône-Alpes : Marie-Christine PLASSE, Présidente
• Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) Grand-Est : Sébastien MATHIEU, Directeur Général
• Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) Nouvelle-Aquitaine : Frederic BUREAU, Vice-président politiques publiques

Axe Transversal

• France urbaine : Nathalie Fragner, Secrétaire générale et Déléguée générale par intérim
• USC : Virgile Caillet, Délégué général
• ROZO : Pierre Rullière, Directeur

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